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06 février 2007

Commentaires

Je suis totalement d'accord avec votre point de vue lucide, mais je regrette que le PS ne s'emparre pas davantage de ce thème fort de l'éducation. On sait que ce n'est pas le cheval de bataille de la droite, mais François Bayrou déclare - en particulier hier sur Canal+ - qu'il veut "mettre le paquet" sur l'éducation car c'est la base de tout, c'est là que tout se joue. Je pense que beaucoup d'électeurs, y compris à gauche et en particulier dans les rangs enseignants, sont sensibles à cette prise de position de faire de l'éducation le sujet n°1... Alors que fait Ségolène Royal ? Ou plutôt qu'attend-t-elle pour revenir aux fondamentaux de la gauche ?

ce qu'a dit Ségolène ?

sur l'école proprement dite
http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=ceque&id=199

sur les autres sujets
http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=ceque

Je suis ravie que tu poses la question de l'éducation nationale, car j'ai la certitude que nous vivons une période de questionnements importants pour l'avenir de l'Education Nationale, en tant que service public. Les enseignants sont souvent décriés, je me permets donc d'insister sur le risque de démotivation des collègues ; en effet, des collègues très consciencieux parlent de baisser les bras.... Je ne sais comment il est possible de faire entendre ce malaise, non formalisé mais réel. Le métier d'enseignant change, car les élèves ont changé (difficultés sociales, place de l'apprentissage dans leur vie...), il est nécessaire d'accompagner cette évolution par une évolution du métier, qui conserverait une part importante d'enseignement certes mais qui intégrerait un temps de travail d'équipe, d'écoute d'élèves, de construction de projets... pour justement ne pas abandonner ces élèves en difficultés et construire une dynamique dans les établissements dans ce sens. Le bénévolat a ses limites... et l'accompagnement des élèves ne peut plus reposer sur le bon vouloir individualisé d'un enseignant... Cela ne veut évidemment pas signifier alourdir la charge de travail des enseignants, mais la repenser !

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