Aung San Suu Kyi, leader politique birmane, prix nobel de la paix en 1991, a à nouveau été condamnée par la junte militaire au pouvoir dans son pays à 3 ans de prison, commués en 18 mois d'assignation à résidence (pour donner l'impression d'une mansuétude du pouvoir). L'objectif est évidemment de l'empêcher de participer aux élections qui se tiendront l'année prochaine en Birmanie sous prétexte d'une violation des conditions de son assignation à résidence précédente.
Le sort qui est réservée à cette figure majeure de l'engagement nous fait mesurer le coût du militantisme en Birmanie (il y aurait plus de 2100 prisonniers politiques) et dans de nombreuses régions du monde. Penser, donner son opinion, se battre pour des idées et les droits coûte encore la vie (que cela soit par l'emprisonnement, les tortures, la mort) à des millions de personnes dans le monde.
Le 17 avril est la journée de solidarité avec les prionniers politiques.