Certaines visites font se côtoyer le pire comme le meilleur de notre société. C’est ce qu’il m’a été donné de voir à la banque alimentaire du Doubs. Le pire, c’est quand dans un pays aussi riche que
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Certaines visites font se côtoyer le pire comme le meilleur de notre société. C’est ce qu’il m’a été donné de voir à la banque alimentaire du Doubs. Le pire, c’est quand dans un pays aussi riche que
Rédigé le 28 février 2007 à 09h02 dans Première circonscription, Social - Solidarités, Sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Entre visites sur le terrain, rencontres avec des professionnels et travail sur des dossiers importants, ma semaine est une nouvelle fois passée à toute vitesse. La campagne pour l'élection présidentielle est entrée dans une nouvelle phase, nos concitoyen-ne-s s'y intéressent de plus en plus. C'est un moment privilégié pour aller à leur rencontre et discuter avec eux de leurs problèmes, de leurs attentes.
Samedi 17 : Carnaval au Square Coluche, à Montrapon. Réunion de campagne.
Lundi 19 : Rencontre avec un maire du canton de Boussières. Prises de rendez-vous.
Mercredi 21 : Foire de Saint-Vit. Rencontre avec des sportifs. Réunion de la section PS de Boussières.
Jeudi 22 : Rendez-vous à la banque. Carnaval de La Grette. Rencontre avec un spécialiste des déchets. Conseil municipal de Besançon.
Vendredi 23 : Marché des Epoisses, à Planoise. Colloque sur la méthanisation. Rencontre avec un magistrat bisontin.
Rédigé le 24 février 2007 à 10h07 dans Sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
L’hypermarché Carrefour d’Ecole-Valentin et la galerie marchande attenante ont récemment déposé une demande d’extension de 4350 m², alors que la surface actuelle est de 9555 m². Ce projet ne m’inspire rien de bon, d’autant que sur le bassin bisontin, l’hypermarché Géant Casino de Chateaufarine va déjà s’agrandir de 5000 m² et qu’un projet d’extension de 20000 m² est prévu pour la ZAC de Chalezeule.
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Rédigé le 23 février 2007 à 07h59 dans Economie, Première circonscription | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Le MEDEF, par la voix de sa Présidente, nous indique « qu’il a besoin d’air » (Laurence Parisot, Besoin d’air, Paris, Seuil, 2007). Cette position est également reprise par le MEDEF Franche-Comté, qui dresse un « sombre constat » de la situation en France et dans la région (L’Est Républicain, 20 février 2007). L’organisation patronale nous signale, dans Besoin d’air, qu’il a changé et que son discours s’est modernisé. Mais la lecture de l’ouvrage de Madame Parisot est décevante à plusieurs titres.
Aucune idée nouvelle ou originale n’apparaît, les points aveugles sont immenses, la construction de compromis dynamiques n’est pas esquissée. L’ouvrage apparaît pour ce qu’il est : une construction idéologique chargée de préparer les esprits à une purge libérale.
Rédigé le 21 février 2007 à 08h30 dans Economie | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Si la démocratie n'a pas de prix, elle a toutefois un coût. C'est pourquoi, il y a quelques jours, je suis allée à la banque pour faire un prêt personnel, car je n'ai pas les moyens d'assurer « au comptant » le financement de ma campagne pour les législatives.
Le financement de toute campagne électorale est soumis à des règles strictes qui encadrent les agissements des candidat-e-s et garantissent une certaine égalité matérielle entre eux. Concernant la campagne législative, il y a un plafond de dépenses calculé de la façon suivante : un montant fixe pour toutes les circonscriptions de 38 000 euros, puis 0,15 euro par habitant-e. Au total, pour la première circonscription, ce plafond de dépenses est d'environ 54 000 euros (ce montant sera fixé définitivement prochainement).
Rédigé le 19 février 2007 à 07h38 dans Coulisses de campagne, La lettre | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Dimanche 11 : Meeting de Ségolène Royal à Villepinte.
Lundi 12 : Rencontre avec un maire du canton d’Audeux. Réunion de campagne avec les militants de la circonscription.
Mardi 13 : Bureau national du PS. Travail sur les propositions du Medef.
Mercredi 14 : Visite du Palais de Justice de Besançon, guidée par une avocate. Débat sur la démocratie.
Jeudi 15 : Discussion sur le partage du travail avec un Planoisien. Rencontre avec un jeune militant syndical. Assemblée générale d’une association soutenant le peuple palestinien.
Vendredi 16 : Rendez-vous à la banque. Réunion d’appartement à Besançon.
Rédigé le 17 février 2007 à 07h47 dans Sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
La loi de prévention de la délinquance passe en ce moment en deuxième lecture à l'Assemblée nationale. Ce projet conséquent (51 articles) touche au code pénal, au code de la famille, de l’éducation et de la santé. Il concerne essentiellement la délinquance des mineurs.
Il me semble fondamental de dénoncer ici clairement la réalité d'une loi qui n'a de préventive que le nom. En effet, on ne voit pas du tout en quoi ce projet concerne la prévention :
Lire la suite "La prétendue "prévention" de la délinquance" »
Rédigé le 14 février 2007 à 09h30 dans Education, Justice | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Faire campagne, c’est se présenter. Les différents candidat-e-s se proposent au suffrage des citoyen-ne-s, il est donc utile et normal de se présenter à eux/elles afin qu’ils/elles puissent faire un choix informé au moment du vote.
Se présenter signifie, se présenter "physiquement", c’est-à-dire être aux manifestations où se rendent les habitant-e-s, aller à la rencontre des associations, des entreprises, faire du porte à porte… Autrement dit, être partout où l’on peut rencontrer nos concitoyen-ne-s. C’est pourquoi, depuis plusieurs mois, je rends visite aux maires, aux habitant-e-s, aux acteur-trice-s du terrain.
Se présenter, c’est aussi, évidemment, dire qui l’on est, quelles sont les valeurs auxquelles on croit et ce que l’on pense sur les différentes questions qui se posent tant au niveau local que national, et même au-delà. Je le fais lors d’échanges directs sur le terrain, par le biais d’internet, des documents électoraux, à l’occasion de débats…
Rédigé le 12 février 2007 à 07h28 dans Coulisses de campagne, La lettre | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Cette semaine était principalement placée sous le signe de l'insertion, mais aussi de la mobilisation : autour de Ségolène Royal mardi ou aux côtés des salariés du service public jeudi.
Lundi 5 : Visite d’une structure d’insertion.
Mardi 6 : Bureau national du PS. Meeting de Ségolène Royal à la Halle Carpentier à Paris.
Mercredi 7 : Discussion avec une journaliste du magazine Elle sur les nouvelles féministes. Débat participatif sur le logement à Battant.
Jeudi 8 : Rencontre avec des responsables d’entreprises d’insertion. Manifestation avec les fonctionnaires. Echange avec des syndicats enseignants. Débat participatif sur le développement durable à Dannemarie-sur-Crête.
Vendredi 9 : Visite dans les jardins de la Saline royale d’Arc-et-Senans. Réunion de mon équipe de campagne. Assemblée générale de l’association Bien Vivre à Corcelles-Ferrières.
PS : N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires et de vos suggestions en cliquant sur le lien "Commentaires" à la fin de ce billet.
Rédigé le 10 février 2007 à 08h21 dans Sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Nicolas Sarkozy, dans son discours de mercredi 7 février à Toulon, a encore fustigé ceux qui vivraient des allocations contre ceux qui travaillent et ne peuvent pas en vivre. En parallèle, il veut continuer à baisser l’impôt sur le revenu (et il vide de son sens l’ISF avec le bouclier fiscal qu’il compte abaisser à 50 % des revenus) pour ne pas décourager le travail. Il semble que pour lui les pauvres sont des fainéants et ceux qui vivent bien ne le devraient qu’à leur mérite.
Devant ces sous-entendus honteux, je tiens à rappeler que la réalité est bien différente de celle présentée par le candidat de l’UMP.
La réalité, c’est que parmi les personnes qui n’ont pour vivre que des allocations, les femmes seules avec enfants sont de plus en plus nombreuses. La réalité, c’est aussi que parmi les gens qui vivent en dessous du seuil de pauvreté (730 euros par mois), ceux qui travaillent sont de plus en plus nombreux. La réalité, c’est enfin que ceux qui ont été licenciés sans pour autant avoir démérité, passent leur temps à chercher du travail et ne sont pas moins méritants que ceux qui ont pu le conserver ou ceux qui ont hérité leur fortune de leur famille.
Rédigé le 08 février 2007 à 13h25 dans Economie | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)