Pour sortir de la crise au PS : montrons qu'il n'y a qu'un seul camp, le camp des socialistes

Après le second tour pour l'élection du Premier Secrétaire du Parti socialiste, les résultats proclamés sont les suivants : 

• Martine Aubry : 67 413 voix - 50,02 %

• Ségolène Royal : 67 371 voix - 49,98 %

Ce résultat n’est pas reconnu comme légitime par tous. Ségolène Royal conteste ce résultat et demande que les militants revotent jeudi. Martine Aubry refuse de le remettre en cause.

Admettons que ce score ne permet pas de donner la légitimité suffisante et nécessaire à la candidate qui serait arrivée en tête. Aucun camp, en particulier, ne l’a emporté. Montrons qu’il n’y qu’un seul camp dans notre parti, le camp des socialistes.

Au nom de nombreux camarades, nous demandons aux deux candidates de faire une proposition pour sortir de cette crise. Les militants n’en peuvent plus. Le ridicule auquel nous sommes exposés finit de nous faire perdre toute crédibilité auprès de nos concitoyens et obère grandement nos chances d’accéder aux responsabilités nationales dans les années à venir.

Que Martine Aubry et Ségolène Royal nous montrent leur sens des responsabilités, leur souci du travail collectif et du renouvellement, leur sens de l’intérêt général. Et qu’elles nous redonnent un espoir d’être utiles et de croire en notre parti et ses dirigeants.

Cette crise est l’occasion de proposer une direction collégiale et renouvelée dans un parti qui ne compte aucune majorité. Pourquoi ne proposeraient-elles pas ensemble, un duo ou un trio, Martine Aubry – Benoît Hamon – Ségolène Royal, pour codiriger le PS au profit de tous les militants, afin que nous puissions enfin nous mettre tous ensemble au travail pour la seule raison qui vaille : transformer profondément la société afin que cessent ces inégalités les plus injustes et que chacun puissent vivre dignement dans un monde apaisé.

Barbara Romagnan
Conseillère générale
du canton de Planoise

Comments

[Rédigé par : VUILLEMIN]

le PS est ancré à gauche , mais avec quelle gauche? celle qui voulait dire oui en 2005, ou celle qui a dit non? AVec une gauche de protestation ou une gauche de gouvernement .Est-il possible de réunir l'idéologie et l'action ? Mélenchon a choisi une autre voie ,,une démarche justifiée par l'ampleur de la crise sociale que nous connaissons , il est temps d'explorer d'autres voies .