Faire campagne, c’est se présenter. Les différents candidat-e-s se proposent au suffrage des citoyen-ne-s, il est donc utile et normal de se présenter à eux/elles afin qu’ils/elles puissent faire un choix informé au moment du vote.
Se présenter signifie, se présenter "physiquement", c’est-à-dire être aux manifestations où se rendent les habitant-e-s, aller à la rencontre des associations, des entreprises, faire du porte à porte… Autrement dit, être partout où l’on peut rencontrer nos concitoyen-ne-s. C’est pourquoi, depuis plusieurs mois, je rends visite aux maires, aux habitant-e-s, aux acteur-trice-s du terrain.
Se présenter, c’est aussi, évidemment, dire qui l’on est, quelles sont les valeurs auxquelles on croit et ce que l’on pense sur les différentes questions qui se posent tant au niveau local que national, et même au-delà. Je le fais lors d’échanges directs sur le terrain, par le biais d’internet, des documents électoraux, à l’occasion de débats…
Faire campagne, c’est également travailler, se former, apprendre, et pas seulement sourire et serrer des mains. En effet, si nos concitoyen-ne-s n’attendent pas forcément de leurs élu-e-s qu’ils soient des spécialistes de tout, le minimum quand on se présente devant eux/elles est de connaître correctement les principaux dossiers qui les concernent, qui ont une incidence sur leur vie. Cela est vrai pour les dossiers locaux (gestion des déchets, TGV, etc.) comme pour les questions nationales (emploi, fiscalité, démocratie, protection sociale, etc.). Par exemple, apporter une analyse et des réponses au Livre blanc du MEDEF - l’un des sujets qui m’occupent plus particulièrement en ce moment - nécessite du temps et beaucoup de travail personnel et de rencontres.
Faire campagne, c’est donc aussi pour moi être exigeante dans ma connaissance des dossiers et la qualité des réponses que j’apporte. C'est pourquoi je lis et travaille la presse, les dossiers locaux, je me documente, je rencontre des responsables associatifs, syndicaux, politiques, des maires, des chefs d’entreprise, afin qu’ils me fassent part de leurs connaissances.
Faire campagne, c’est également associer, agréger, recueillir des opinions, écouter : les concitoyen-ne-s, tout d’abord, lorsque je vais à leur rencontre, lorsqu'ils/elles m'écrivent ou viennent me voir. Mais également les militant-e-s. Je suis candidate du Parti socialiste, désignée par mes camarades, et c’est donc tout naturellement que ma campagne se déroule devant eux/elles, avec eux/elles. Les militant-e-s socialistes de la région sont pour moi une force et un soutien précieux. Ils/elles m’apportent leurs idées, leurs préoccupations, celles des personnes qu'ils/elles côtoient, leur regard critique sur la campagne et ses priorités. Ils/elles sont les relais, partout dans la circonscription, des idées et des valeurs de la gauche, et de celles de ma candidature. C’est la force du nombre qui permet les bonnes campagnes, et le travail des militant-e-s tient un rôle tout particulier dans cette entreprise.
Faire campagne, c’est également prendre des engagements, c’est-à-dire affirmer des choses qui nous engagent devant celles et ceux qui nous élisent. A la différence des promesses électorales, souvent non tenues, ces engagements personnels me tiennent particulièrement à coeur et sont autant de témoins de mon devoir envers vous.
Applicables dès mon élection, ces engagements sont les suivants :
- je n’exercerai aucun autre mandat que celui de parlementaire, je ne serai candidate sur aucune liste – y compris en position non éligible –, tant que je serai députée ;
- j’exercerai mon mandat de manière transparente, fixerai des critères publics et a priori pour l’attribution d’aides grâce à l’enveloppe parlementaire ;
- je serai présente à l’Assemblée nationale et rendrai compte du travail réalisé ;
- je serai présente la circonscription pour vous rencontrer, vous écouter.
Pour faire campagne, il faut évidemment de l’enthousiasme, de la santé, des convictions mais aussi :
- une équipe : tout-e candidat-e travaille de concert avec une équipe, qui permet la réalisation de sa campagne, dans les meilleures conditions possibles. Je suis entourée de nombreuses personnes, d’un directeur de campagne, Pierre Rueff, d’un mandataire financier, d’ami-e-s et de proches désireux de m’aider, des camarades socialistes qui acceptent de donner de leur temps et de leur compétence pour faire gagner leur parti ;
- des moyens financiers : se présenter aux suffrages de ses concitoyen-ne-s implique nécessairement l’engagement de frais divers : organisation de réunions, diffusion des documents de campagne, communication, etc. J’en ferai état dans la prochaine « Lettre » qui sera consacrée au financement de la campagne, afin d'expliquer quels sont les contraintes et les besoins financiers suscités par une candidature à l'élection législative.
Faire campagne, c’est également pour moi jongler avec mon activité professionnelle, car je n’ai pas d’autre source de revenu. L'enseignement est un métier que j’aime et qui me laisse beaucoup de latitude dans la gestion de mon temps, car au-delà des heures devant les élèves et des quelques conseils de classe ou réunions, je peux travailler chez moi, tard ou tôt dans la journée. Cependant, je ne peux être sur le terrain en permanence et il arrive que les obligations de mon métier d’enseignante interfèrent en terme d’agenda avec les exigences de campagne. J’ai, par exemple, raté les vœux de la fédération du PS en janvier car je devais rencontrer les parents de mes élèves à cette occasion (je ne fixe ni la date des vœux, ni celle de la rencontre avec les parents). Chacun-e comprendra que je ne puis déroger à mes responsabilités professionnelles.
Il arrive également que plusieurs manifestations se déroulent en même temps. Dans ce cas, on fait inévitablement des déçus, et je suis à chaque fois frustrée de ne pouvoir être présente partout. C’est ce qui s’est passé quand j’ai annulé ma visite à une manifestation se déroulant à Saint-Ferjeux, car je participais à une conférence de presse en soutien à la famille Raba, de Gray, injustement et irrégulièrement expulsée hors de France. Il est parfois possible de faire beaucoup de choses en même temps mais cela a des conséquences : on passe à plusieurs endroits en ne faisant que de la présence, de l’affichage, sans rencontrer véritablement les gens... Ce n’est pas ce type de campagne que je veux mener et ce n’est pas ainsi que j’envisage l’exercice du mandat de députée. Mes rencontres nourrissent mon engagement et mes idées. Je fais et ferai donc le choix, tout au long de cette campagne, d'assurer la qualité de mon contact avec vous, tout en ne négligeant pas la fréquence de ma présence sur le terrain.
Jusqu'au 17 juin prochain, jour du second tour de l’élection législative, je serai donc pleinement en campagne dans la première circonscription du Doubs. Je continuerai de vous en parler au travers de mes « Lettres », et sur mon blog (www.barbararomagnan.eu) particulièrement dans la rubrique « Sur le terrain » car il me semble important que vous puissiez être informés régulièrement de son déroulement.
Au plaisir de vous rencontrer lors de cette campagne,
Barbara Romagnan
Vu de Lyon
Avec ce site et en particulier en lisant ce dernier billet, on a le sentiment que toutes les pièces de la mécanique sont en place. L'équilibre entre le terrain et le débat d'idées, les convictions, la détermination, la pédagogie, l'éthique, le goût du travail, le coeur... Tu as, Barbara, toutes les qualités pour gagner. Bonne chance et longue route
Rédigé par : laurent J | 12 février 2007 à 09h50
Ce message trouvé sur le site ******, Qu'en pensez vous vous, si on doit en penser quelque chose.
Le vendredi 9 février 2007 à 17:28, par ******
Mme Branget, Barbara va vous battre mais avec honnêteté si ****** vous aide vous aurez une toute petite chance mais avec le concours de ****** alors oui Barbara aura je pense aucune chance.
eux seuls connaissent ces quartiers alors rassembler autour de vous
Rédigé par : JM. | 13 février 2007 à 22h13
Message à l'attention de JM. :
Bonjour,
Merci pour votre commentaire. Toutefois, je ne suis pas en mesure de le publier dans son intégralité (d'où la présence de ****). A cela, plusieurs raisons. Tout d'abord, il s'agit en partie de la retranscription d'un commentaire posté sur un autre blog, qui plus est contenant des noms. Ensuite, ce commentaire n'est pas en réaction à la note publiée (en l'occurence, La lettre n°2), et dans ce cas, il est possible et souhaitable de me faire part de vos remarques directement par e-mail (cliquer sur "Me contacter" dans la colonne de gauche).
Je souhaitais vous faire part de ceci directement par e-mail, mais les coordonnées que vous avez saisies lors de la rédaction du commentaire étaient erronées, d'où la rédaction de ce présent commentaire en réponse.
Enfin, je tiens à réaffirmer que ce blog notes est bel et bien un espace de dialogue et d'échange avec la population, autour des notes que je publie régulièrement sur des sujets très variés. Je ne peux donc qu'encourager celles et ceux qui me lisent à réagir en débattant de ces sujets et de leurs propositions.
Je demeure à votre écoute et vous invite à me contacter par e-mail.
Barbara Romagnan
Rédigé par : Barbara Romagnan | 15 février 2007 à 11h03
Bonsoir,
Je prendrai contact avec vous et serez surprise.
Rédigé par : JM. | 15 février 2007 à 22h53
Bonjour Mlle Romagnan,
laurentjauffret a repris une petite partie d'un texte que j'ai écris sur le site de www.capouest.org.
J'ai souhaité que la totalité de cette article puisse être lu à l'ensemble de vos internautes.
Voici son contenu:
Mme Branget, Barbara va vous battre mais avec honnêteté si Fleury Vice Président de Cap ouest vous aide vous aurez une toute petite chance, mais avec le concours de Michel omouri président de Cap Ouest alors oui Barbara aura je pense aucune chance.
eux seuls connaissent ces quartiers, alors rassembler autour de vous
Rédigé par : Romane(Planoise) | 17 février 2007 à 10h47
Nous sommes à deux mois du premier tour et de nombreux candidats n'ont pas leurs signatures. Ils doivent souffrir d'une censure médiatique accrue et d'une lutte acharnée pour l'obtention de leurs parrainages. Une pétition est lancée pour le pluralisme politique via ce nouveau contre pouvoir que devient le web. Vous trouverez toutes les informations sur http://www.pluralisme.org/
Rédigé par : Noël Pierre | 18 février 2007 à 12h31