Certaines visites font se côtoyer le pire comme le meilleur de notre société. C’est ce qu’il m’a été donné de voir à la banque alimentaire du Doubs. Le pire, c’est quand dans un pays aussi riche que
En 1984, face à la montée de la pauvreté, plusieurs associations caritatives se sont réunies pour créer, selon le modèle des Food Banks américaines, la première Banque Alimentaire (BA) Française à Paris. Aujourd’hui les banques alimentaires départementales ou régionales couvrent tout le territoire français.
La BA du Doubs a pour but d’aider les personnes à pouvoir se nourrir dans la dignité, dans un esprit de partage, en luttant contre le gaspillage, la sous-nutrition et la malnutrition. Son fonctionnement s’articule autour de quatre axes principaux :
- L’approvisionnement : pour lutter contre le gaspillage,
la BA récupère, dans le strict respect des impératifs d’hygiène, des surplus agricoles, des excédents de production du secteur agroalimentaire ou des denrées non commercialisables mais consommables. - La distribution :
la BA est une association au service d’autres associations qui luttent contre la faim. La démarche de la BA s’inscrit dans une volonté de promouvoir une solidarité active et responsable. L’aide alimentaire est remise aux personnes en situation de pauvreté par chaque association sous différentes formes : repas, colis, épicerie sociale. - Le fonctionnement : « Les associations s’engagent à partager les denrées reçues uniquement au profit de personnes en difficulté, dans le cadre d’une action sociale ayant pour objectif la promotion des personnes, et en prenant en compte tant leurs habitudes alimentaires que leur dignité, leur besoin de dialogue et de relations humaines » (art.2 de la Charte des BA)
- L’animation : la BA est animée par 80 bénévoles, deux salariés et les associations (43 dans le Doubs). Cette équipe travaille pour une action commune au service des autres en luttant contre l’exclusion des plus démunis.
la question du bénévolat pose le problème de l'avenir de nombreuse associations dans la mesure où les bénévoles sont souvent des retraités . Qui prendra leur place ? Je fais partie de plusieurs associations , notamment Floréal qui s'occupe de personnes souffrant de troubles psychiques; je suis bénévole auprès du CCAS pour visiter des personnes agées , isolées . savez vous combien de bénévoles assurent ce devoir de solidarité sur Besançon ,? Nous sommes une dizaine ; Cette situation refléte malheureusement le caractére égoiste ; le chacun pour soi de notre société . Les beaux discours n'y changent rien .
Rédigé par : Jacques Vuillemin | 04 mars 2007 à 10h30
Si tu peux changer effectivement les choses, fais-le. Si tu es dans l'incapacité de le faire, alors bats-toi (pacifiquement) avec celles et ceux qui épousent ta vision et ton idéal pour l'avènement d'un meilleur et équitable partage des richesses (ce n'est pas une utopie). Il ne faut pas désespérer ou baisser les bras, il faut plutôt continuer à y croire et surtout soutenir celles et ceux qui prônent l'égalité des chances et la solidarité responsable. Nous avons un moyen infaillible pour changer les choses, pour peu que nous y mettions un peu de discernement, c'est le bulletin de vote.
Osons, faisons-le.
Il est reconnu que "quand il y a une volonté il y a toujours un chemin".
PS : J'ai utilsé sciemment le pronom personnel "tu", alors que je m'adresse à tous; j'espère ne pas heurter.
Rédigé par : BENMOSBAH Mosbah | 05 mars 2007 à 10h23