Ce samedi, dans les principales villes de France, une journée de mobilisation et de soutien à la solution du problème israélo-palestinien, s’est tenue. A Besançon, cette mobilisation a pris la forme d’un cortège parti de la place du 8 septembre pour arriver esplanade des droits de l’Homme.
Marie-Noelle Schoeller, première adjointe au maire, Marie-Guite Dufay, présidente de la Région et Claude Jeannerot, président du Conseil général étaient présents pour soutenir la mobilisation. Sur l’esplanade a été planté un olivier, symbole de paix et des ressources des palestiniens. Cet olivier sera transporté à la Citadelle de Besançon. Des discours forts et émouvants ont été prononcés. Voici ce que j’aurai dit.
« J’ai passé mon bac en 1992. Le lendemain de la victoire de la gauche israelienne, j’avais comme épreuve d’histoire "le conflit israelo-palestinien". J’ai terminé ma copie par une note d’espoir.
Depuis 1992, mais surtout depuis 1948, il y a eu tant de paroles, tant d’engagements non tenus, tant d’accords non respectés, tant de mépris des droits de l’autre, tant de haine au nom de la religion… qu’on est en droit de se demander s’il faut encore et encore discourir au risque d’apparaître comme donneur de leçons. Est-il encore possible d’aider à "retisser" des liens entre ces voisins aveugles et sourds à la détresse de leur alter ego, ces frères ennemis ?
De même, pourrait-on dire que c’est leur affaire à eux de faire la paix, et que s’ils n’en veulent pas, c’est tant pis pour eux…
Evidemment NON, on n’a pas le droit d’arrêter la mobilisation.
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