Cette semaine, j'ai fait du porte à porte dans le secteur de la rue Dürer, à Planoise, avec un ancien militant socialiste et une toute nouvelle militante.
Nous sommes passés pour apporter une invitation pour la réunion publique de Marie-Guite Dufay, tête de liste pour le Parti socialiste, le MRC (Mouvement républicain et citoyen, "amis" de Jean-Pierre Chevènement), le PRG (Parti radical de gauche) et les divers gauche. La réunion se tient le 1er mars à 20h30, salle Mandela.
Je suis toujours étonnée et touchée par l'accueil qui nous est fait. Bien sûr, on ne nous ouvre pas toujours la porte. Certains sont absents, certains appartements sont vides, certaines personnes ne nous répondent pas et elles en ont bien le droit.
Mais de façon presque systématique, on nous répond aimablement et avec intérêt. Je n'en tire pas de conclusions hâtives sur le goût de la politique et le respect pour ceux qui la font, mais disons quand même que cela relativise un peu les discours catastrophistes et que cela fait du bien aux militants que nous sommes.
C'est sympa de découvrit Planoise en y faisant une promenade politique.
Rédigé par : Christiane | 22 mars 2010 à 14h46
Pratiquer le porte-à-porte est un acte de courage mais on peut douter de son efficacité et même le juger contre-productif. Les gens ne sont pas dupes. Son caractère électoraliste le dé crédibilise. Il ne permet pas un vrai dialogue, sauf avec quelques sympathisants ou s'intéressant à la chose publique. L'élu ou le candidat ne peut voir tout le monde d'où la nécessité pour lui de s'appuyer sur un réseau de militants de proximité capable de suivre au quotidien les problèmes : c'est le rôle des partis politiques, actuellement réduits à celui d'agents électoraux. L'exclusion sociale, économique, culturelle s'accompagne de la marginalisée politique : il serait peut-être temps de se pencher sérieusement sur ce problème...
Rédigé par : MOREAU J-C | 27 mars 2010 à 10h53