A Planoise, à minuit le 31 décembre, les gens ont ouvert leurs fenêtres pour se souhaiter la bonne année les uns aux autres. Ca faisait chaud au coeur, dans le froid de l'hiver. C'est sans doute révélateur d'un état d'esprit des habitants - de certaines habitants - de ce quartier. Un quartier où les gens s'adressent la parole, où ils n'ont pas peur de sonner chez leur voisin pour se faire dépanner d'un litre de lait… un peu comme dans un village sans doute.
J'aimerais que cela soit également annonciateur d'une attitude des gens les uns envers les autres pour l'année qui commence et pour toutes les autres, à Planoise, à Besançon, en France et dans le monde. Annonciateur d'une attitude des pays les uns envers les autres, des plus forts à l'égard de ceux qui ont moins de chance dans la vie, de l'homme envers la nature…
Mais je me rends compte que c'est ce que j'espère tous les ans et on ne peut pas dire que cela change quoi que ce soit. Au risque de "casser l'ambiance" dans cette période de voeux, ce que j'observe dans le monde me révolte, m'anéantit lorsque je suis fatiguée et m'inquiète. Quant à ce qui se passe plus près de nous, dans le Gouvernement de notre pays, cela ne me donne pas vraiment de raisons d'espérer.