Je serai l'invitée du journal de France 3 Franche-Comté ce dimanche 19 décembre à 19h, afin notamment de commenter l'actualité de la semaine.
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Rédigé le 19 décembre 2010 à 15h33 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Stéphane Hessel, ou la leçon d'indignation
Avouons un brin de mauvaise conscience quand c'est un monsieur de 93 ans qui nous interpelle ainsi : "Le motif de base de la Résistance était l'indignation. Nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l'héritage de la Résistance et ses idéaux. Nous leur disons : prenez le relais, indignez-vous !
L'embarras n'est pas moindre quand l'intrépide vieux monsieur, Stéphane Hessel, ancien de la France libre, déporté à Buchenwald et Dora, corédacteur de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, ajoute : "Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie. Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous, d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux." (Indignez-vous !, Indigène Editions, 32 p., 3 euros, déjà tiré à plus de 200 000 exemplaires.)
De fait, il suffisait, ces derniers jours, de se baisser pour les ramasser, les sujets d'indignation. Prenez cette désormais fameuse enquête PISA, menée par l'OCDE depuis dix ans dans une quarantaine de pays et qui évalue les compétences de base des élèves de 15 ans. Le résultat a été amplement commenté : l'école française régresse et obtient péniblement la moyenne (Le Monde du 8 décembre).
La cause globale de ces médiocres performances est claire : notre système scolaire ne donne pas les mêmes chances à tous, il privilégie une petite élite et laisse sur le bord du chemin un nombre croissant de jeunes, notamment ceux dont l'origine familiale et sociale est la plus modeste. Or l'enquête PISA le démontre de façon éloquente : les sociétés les moins inégalitaires sont celles dont l'école est la meilleure. Ce n'est d'ailleurs pas une découverte. Comme le rappelle Stéphane Hessel, le programme du Conseil national de la Résistance, déjà, appelait à "la possibilité effective pour tous les enfants français de bénéficier de l'instruction la plus élevée", sans discrimination.
Et que croyez-vous que PISA produisit ? Rien. Le ministre de l'éducation nationale, Luc Chatel, assura que les réformes engagées depuis huit ans par la droite corrigent précisément les lacunes pointées par l'OCDE. Contre toute évidence. Et une mission parlementaire a conclu, après sept mois de travail, que la semaine scolaire de quatre jours - cette glorieuse exception française instaurée en 2008 - est une aberration. A la veille de la chute de Constantinople en 1453, les dignitaires de l'Empire byzantin se disputaient, ainsi, à propos du sexe des anges...
Après l'école, le logement. Dans la sixième économie mondiale, ce devrait être un droit élémentaire. C'est de moins en moins vrai. Les chiffres publiés il y a quelques jours par la chambre des notaires témoignent que le marché de l'immobilier ignore parfaitement l'intérêt général. Et chasse de Paris, comme des métropoles régionales, non seulement les familles populaires déjà reléguées dans les périphéries, mais aussi les classes moyennes, désormais incapables d'acheter des logements dont le prix moyen, en 2010, aura augmenté d'environ 20 % dans la capitale. Peu ou prou indexés sur les prix à l'achat, les loyers suivent cette course folle.
Là encore, chacun fait l'autruche. Le président de la République avait promis "une France de propriétaires" ; cette promesse a tout bonnement disparu de la brochure largement diffusée par l'Elysée en mai pour dresser le bilan de trois ans d'action. Il est vrai qu'une enquête récente de l'Institut d'épargne immobilière et foncière démontre que, si le taux de propriétaires a progressé parmi les ménages à hauts revenus (70 %), il stagne pour les classes moyennes (46 %) et régresse chez les ménages modestes (33
De même, juré, craché, le gouvernement s'était engagé à construire 500 000 logements par an pour répondre aux besoins ; l'on peine depuis trois ans à dépasser les 350 000. Quant aux quelque 3,5 millions de Français mal logés ou sans logement, leur problème a été, selon l'expression qu'affectionne le chef de l'Etat, "mis sous le tapis".
Troisième exemple, troisième sujet d'indignation : la réaction du ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, au jugement du tribunal de Bobigny, qui a condamné, le 10 décembre, sept policiers à des peines de six mois à un an de prison ferme. Trois mois plus tôt, le 10 septembre, ils avaient pris en chasse un individu conduisant une voiture volée, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Au cours de cette poursuite, un gardien de la paix avait été percuté et blessé par une voiture de police. Que firent ses collègues ? Comme trois d'entre eux le reconnurent à l'audience, ils dressèrent un faux procès-verbal, accusant le voleur de voiture d'avoir volontairement foncé sur eux.
"Dénonciations calomnieuses" et "faux en écritures publiques", jugea, à bon droit, le tribunal. Libre au parquet, ce qu'il a fait, de faire appel de la peine de prison ferme infligée aux policiers coupables. Mais entendre le ministre de l'intérieur déclarer une première fois, puis confirmer - et "assumer" - que "ce jugement peut légitimement apparaître comme disproportionné" relève d'une ahurissante confusion des rôles. Le respect des décisions de la justice de son pays devrait être la première règle d'un ministre de la République. Encore faudrait-il que celle-ci fût "irréprochable", comme cela fut également promis en 2007.
Le creuset républicain de l'école négligé, le droit au logement oublié, la justice vilipendée : voilà bien trois domaines où l'Etat ne peut invoquer "la faute à la crise" pour justifier son inaction ou son laisser-faire. Il est trop commode, ensuite, de s'alarmer de la menace de l'extrême droite. Outre ses pulsions xénophobes, que le pouvoir actuel épouse trop souvent, l'audience du Front national se nourrit de cette impuissance publique. Laissons Stéphane Hessel conclure : "Il nous appartient de veiller tous ensemble à ce que notre société reste une société dont nous soyons fiers."
Gérard Courtois (Chronique "France") Article paru dans l'édition du Monde de 14.12.10
Rédigé le 17 décembre 2010 à 10h01 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Ce mardi 7 décembre, les salariés de l’AFPA (Association pour la Formation Professionnelle des Adultes) ont fait grève dans toute la France. A Besançon, ils ont manifesté devant la direction régionale de l’AFPA à la city, à partir de 10h.
Ils se sont mobilisés parce qu’ils veulent défendre leur emploi et les conditions dans lesquelles ils l’exercent.
Mais ils se sont surtout mobilisés pour défendre leur outil de travail, l’AFPA, qui a permis à tant d’hommes et de femmes de trouver ou retrouver un emploi, qui leur permet de vivre une vie autonome et digne.
L’AFPA est une composante essentielle du service public de l’emploi, véritable école de la 2ème chance. Chaque année, grâce à ses salariés, elle fait en sorte que des milliers de demandeurs d’emploi ou de salariés en reconversion accèdent à une qualification professionnelle reconnue.
Aujourd’hui, encore, l’AFPA est attaquée avec des conséquences particulièrement dommageables pour ceux qui cherchent à sortir d’une situation de précarité dans un contexte économique et social particulièrement difficile.
Alors qu’elle avait une activité de service public, elle est aujourd’hui soumise aux lois du marché, au risque d’écarter de la formation ceux qui en ont le plus besoin, au motif qu’ils rapportent moins que d’autres.
L’AFPA disposait également d’un service d’orientation qui construisait avec les bénéficiaires des parcours de formation adaptés à leurs besoins et qui les accompagnait tout au long de leur formation, qu’il s’agisse de la recherche d’emploi, de l’accompagnement psychologique et pédagogique en passant par l’hébergement, la restauration…Ce service a été démantelé et 900 salariés ont été transférés, contre leur gré, à Pôle emploi.
Par ce petit mot, je souhaitais modestement leur dire mon soutien et vous inviter à faire de même. Plus largement, je souhaite également encourager chacun là où il est rester vigilant et mobilisé contre les attaques dont nos services publiques font l’objet.
Rédigé le 07 décembre 2010 à 22h40 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Les résultats d'une enquête approfondie sur les violences envers les femmes en France (ENVEFF) réalisée en 2000 indiquaient qu'une femme sur 10 est victime de violences conjugales et que 50 000 viols sont commis chaque année sur des femmes, enfin 140 d’entre elles en meurent chaque année.
A ces chiffres s'ajoutent plusieurs constats : d'une part, il s'avère que les jeunes femmes subissent au quotidien le sexisme en milieu urbain, d'autre part, si les violences sexuelles sont moins fréquentes au sein du ménage, c'est bien en revanche à l'intérieur même de la sphère familiale ou privée qu'a lieu la majorité des violences physiques et psychologiques. Ces violences concernent toutes les classes sociales et revêt des formes variées : menaces, chantage affectif sur les enfants, mépris, séquestration, rapports sexuels imposés, coups, tentative de meurtre. Dans un cas sur 2, c'est le conjoint qui en est l'auteur. Par ses actes, l'agresseur porte atteinte à l'identité, l'intégrité, aux droits fondamentaux de sa victime et lui transfère sa responsabilité. De fait, ces violences intra-conjugales sont très mal rapportées, à peine une femme sur 10 porte plainte ou dépose une main courante alors que la loi condamne à présent les auteurs de ces actes,
Lever le tabou et briser le silence est la première étape pour les femmes pour accéder au soutien, à la solidarité et à la justice afin de leur permettre de retrouver à la fois leur santé, leur équilibre psychique et leur dignité.
Rédigé le 25 novembre 2010 à 15h27 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Conseillère générale et habitante du canton de Besançon Planoise, je souhaite réagir aux propositions des deux conseillers municipaux, MM. Sassard et Omouri, de l'édition du samedi 6 novembre de L'Est Républicain.
Je suis comme eux, préoccupée par la violence dans notre ville et notre société et je n’ai aucune complaisance pour les délinquants, quels qu’ils soient, jeunes ou vieux. Je trouve que les élus sont dans leur rôle quand ils font des propositions, je suis néanmoins en désaccord profond avec les leurs. Je constate que leurs propos concernent les quartiers populaires, et particulièrement les jeunes, et cette façon de les stigmatiser est pour moi insupportable. Comme s'ils étaient les responsables de la violence de notre société ! Quant aux propositions, elles me paraissent à la fois inacceptables et inefficaces.
Placer des caméras de videosurveillance à Planoise, Battant ?
Je ne nie pas que dans certains endroits fermés, et donc de statut privatif ou semi privatif, la vidéosurveillance, associée à du personnel policier, ne puisse pas jouer un rôle positif. Pourtant, toutes les études et statistiques sérieuses montrent qu’elle n’a pas fait la preuve de son efficacité. Ce que l’on sait en revanche, c’est que cela coûte très cher. Ainsi, les moyens mis dans ce dispositif incertain ne seront pas affectés à d’autres dépenses publiques importantes et urgentes (encadrement des enfants dans les écoles, éducateurs au sens larges, policiers, infirmiers…). Et je n’évoque pas ici, le risque possible d’atteinte aux libertés de ce dispositif si il tombait dans des mains malveillantes…
Lire la suite "Politique de sécurité : ma réponse aux propositions de MM. Sassard et Omouri" »
Rédigé le 11 novembre 2010 à 14h58 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le magazine "Alternatives économiques" vient de publier un hors-série en format poche, « Pour une autre économie », qui dresse notamment une liste de 50 propositions pour changer de cap.
Le philosophe Edgar Morin signe la préface de cet ouvrage et plaide justement pour « un changement de cap civilisationnel », avec une économie plurielle, capable de refouler progressivement l'aire économique déterminée par le seul profit. Je vous en recommande vivement la lecture (texte ci-dessous).
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« L'économie sociale et solidaire s'inscrit dans la voie d'une économie plurielle. Plutôt que de croire à la fin imminente du capitalisme ou à son inéluctable perpétuation, l'économie plurielle signifie qu'il y a possibilité de refouler progressivement et systématiquement l'aire économique déterminée par le seul profit. Cela implique non seulement l'extension du champ de l'économie sociale, mais aussi un ensemble d'évolutions dans tous les domaines, et la revitalisation de la notion capitale de solidarité surtout dans un contexte de désintégration des solidarités traditionnelles.
Déjà, dans l'entreprise capitalistique, les idées d'éthique d'entreprise, d'entreprise citoyenne, de commerce équitable peuvent apporter des régulations et limiter l'impératif du profit. Mais c'est surtout au-delà, dans le domaine de la consommation et de la vie quotidienne, que s'imposent des réformes diverses mais convergentes. Ainsi s'agit-il de susciter les résistances aux intoxications consuméristes.
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Rédigé le 09 novembre 2010 à 22h05 dans Médias | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
J’ai assisté, aujourd’hui, à la 3ème journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, organisée par l’association ADMD (Association pour le droit à mourir dans la dignité), à la Gare d’Eau à Besançon.
La question de la fin de vie dans les pays en état de progrès scientifique et technologique avancé se pose. En effet, les avancées de la médecine ne sont pas sans apporter de nouveaux problèmes. La science n’a pas réponse à tout. Si elle repousse l’heure de la mort, elle n’assure pas pour autant la qualité de cette mort et n’en délivre pas l’humain… Ce qui est scientifiquement possible n’est pas forcément souhaitable.
Une crise culturelle sur la question de la mort est patente dans les pays développés. La société de consommation n’a pas de place pour la mort et la souffrance qui finalement est de plus en plus reléguée dans les hôpitaux. La mort se médicalise. La mort semble ne plus faire partie de la continuité de la vie, être l’étape ultime du chemin humain. La société semble démunie, ne sait plus penser, préparer, accompagner sa venue. La mort devient un problème médical.
Elle le devient d’autant plus quand elle est précédée par une maladie grave évolutive ou terminale.
La prise de conscience de la nécessité d’accompagner les personnes en fin de vie et leurs proches a eu lieu tardivement en France, elle est l’objet de toutes les attentions ces derniers temps, suite notamment aux débats sur l’euthanasie.
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Rédigé le 02 novembre 2010 à 14h02 dans Société | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Comme chaque année à cette période, je vais à la rencontre de mes concitoyens en organisant des réunions pour rendre compte de l’action du Conseil général sur le département et de mon activité sur le canton en particulier. L’objectif est également de répondre à vos interrogations, d’écouter vos critiques et vos suggestions.
Nous avons pu nous voir à la maison de quartier Nelson Mandela à Planoise le 14 octobre et mercredi 27 octobre à l’école Jean Boichard aux Tilleroyes. Claude Jeannerot, Président du Conseil général m’a accompagnée pour la première, et j’ai pu compter sur Vincent Fuster, Vice-Président du Conseil général, pour la seconde.
Pour inviter les habitants, j’ai écris à ceux que je connais ou qui m’ont manifesté leur souhait d’être informé de l’action menée sur notre canton (comme vous pouvez le faire par mail, courrier ou téléphone).
Je suis également allée au devant de mes concitoyens en frappant à leur porte ou en déposant une invitation dans leur boîte aux lettres. Cette « distribution » est réalisée de manière exclusivement militante, par moi-même aidée par des personnes qui me font la gentillesse de bien vouloir me soutenir ou qui pensent tout simplement qu’il est sain dans une démocratie que les citoyens et leurs élus se rencontrent, échangent et se confrontent régulièrement et indépendamment des périodes électorales.
Aucune société privée n’a été embauchée pour mettre ma lettre d’information dans votre boîte, en même temps qu’elle y déposerait divers documents publicitaires. J’ai également fait le choix, discutable, de ne pas mettre d’annonces publicitaires dans ma lettre d’information car je pense que cela entretient une certaine confusion. Néanmoins, je ne prétends pas qu’il est indigne de procéder autrement. Il est vrai que mettre des annonces publicitaires permet de faire connaître tel ou tel commerce en même temps que cela autorise à faire un document plus volumineux car les publicités rapportent à celui qui les mets sur son document quelques ressources financières qui lui permettent de payer davantage de pages.
Dans le cadre des réunions, nous avons eu des échanges, parfois vifs, sur la politique du logement, l’accueil des personnes âgées, la réforme territoriale, les travaux au collège Diderot, la situation éducative, la mobilisation sociale autour des retraites, la restrictions des moyens des collectivités locales…
Puis nous avons partagé un verre convivial.
Merci à tous ceux qui ont participé.
Rédigé le 29 octobre 2010 à 14h41 dans Bilans mensuels d'activité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Comme chaque année, je rends compte de mon mandat de Conseillère générale, grâce à une lettre distribuée aux habitants de Planoise et des Tilleroyes.
Rédigé le 11 octobre 2010 à 19h09 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les premiers jours du mois d’octobre ouvrent à Besançon la saison théâtrale et culturelle 2010-2011. Cette année encore, la programmation proposée est riche et variée. Il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges.
Les amateurs de théâtre classique et conteporain seront conquis par la programmation du CDN (Centre Dramatique National de Besançon), qui propose la mise en scène d’un texte de Victor Hugo : Mille Francs de récompense présenté du 5 au 7 janvier, la mise en scène également d’un texte de Paul Claudel L’échange présenté du 12 au 14 avril et la mise en scène de nombreuses œuvres plus contemporaines parmi lesquelles Absinthe, une création présentée du 4 au 10 novembre.
Ceux qui ont davantage le cœur musicien ne seront pas déçus non plus ! Le Théâtre musical de Besançon annonce une très belle saison. Des opéras mythiques, tels que La Flute Enchantée de Mozart ( du 19 au 21 janvier) et Rigoletto de Verdi ( du 3 au 5 avril), seront chantés au centre ville ! De nombreux concerts de Bach, Hendel.. sont également proposés… Et de magnifiques chorégraphies seront aussi au rendez-vous : avec notamment une « mise en danse » de Roméo et Juliette présentée le 12 Mai. Sans oublier le point d’honneur sur les richesses artistiques argentines du 29 novembre au 9 décembre. Que les « fans » de tango en profitent !
Les adeptes d’œuvres plus originales et contemporaines n’ont aussi que l’embarras du choix. Le Théâtre de l’Espace multiplie les « perles rares et incongrues ». Allez « Immédiat…ement » voir le spectacle d’ouverture (du 14 au 21 octobre ) : l’Immédiat , une reprise de l’année précédente qui avait fait l’unanimité. Des créations sont d’ailleurs prometteuses parmi lesquelles Gargantua (du 16 au 20 novembre) et Mémoire de papillon (du 10 au 11 mai). Pas d’inquiétude non plus pour les amateurs de danse contemporaine. De beaux spectacles sont en perspectives. Notez notamment Body Time (du 27 au 28 janvier) ou encore Quescequetudeviens ? (du 22 au 24 mars).
Les plus jeunes, enfin, pourront aussi être de sortie ! Le Théâtre musical et l’Espace Planoise présentent des œuvres pour le jeune public. Ainsi les enfants pourront aller voir Seule dans ma Peau d’Ane (du 15 au 16 avril) au Théâtre musical ou encore Phileas (du 23 au 26 novembre) et La première fois que je suis né (du 9 au 10 mars) à l’Espace Planoise.
La liste est très loin d’être exhaustive ; bien d’autres œuvres de grande qualité sont proposées et bien d’autres scènes nous sont ouvertes, notamment à Bacchus avec son fameux cabaret La croisière s’abuse 2 (présenté du 27 novembre au 11 décembre), également les salles des MJC, le théâtre du campus à la Bouloie et toutes les compagnies amateurs.
Alors n’hésitons plus, évadons nous ; « En salle » ! car « l’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art. » (Robert Filliou)
Bonne saison à tous.
Rédigé le 08 octobre 2010 à 23h01 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)