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16 mars 2007

Commentaires

Vous nous parlez que de politique politicienne sur votre blog, il n'y a pas d'intéractivité, ce n'est que de la thématique trouvé dans un journal du PS. Faites nous sentir votre envie de gagner, donné du souffle à vos actions, votre entourage est vieillissant pour votre campagne , à planoise vous avez avec vous ceux qui ont voulu faire bouger les choses, mais mon seul regret c'est qu'ils en sont toujours qu'au constat et nombrilisme. Ouvrez vous il a des gens sur Planoise compétent ouvert qui connaissent la vraie vie, il y vive depuis toujours, il ne sont pas marqué PS, et alors, il sont avant tout de proximité.
Votre campagne patine, peut-être comme celle de Mme ROYAL. Existée par vous même, avec votre vision nouvelle ...
Planoise ce n'est surtout pas TÊTU, CAILLEAUX, JULLIOT....

Otez-moi d'un doute, JMD : une élection législative est-elle une élection municipale ?

Si une législative n'est pas une élection municpale j'en conviens. La réponse aux problèmes est de proximité. PS, UMP, UDF , FN PC, on à que faire. Où sont vos solutions, et l'envie de répondre à nos vraie problèmes que vous fuyez, parceque vous ne les connaissez pas ...

M. ou Mme ?
Sur mon blog, je réagis sur des questions qui me paraissent importantes à moi, c’est le propre d’un blog. En période de campagne présidentielle, dans laquelle je suis engagée pour Ségolène Royal, je choisis de réagir en particulier à l’actualité nationale, tout en restant imprégnée des réalités locales. Je peux comprendre que vous ne partagiez pas mes choix ou que cela ne fasse pas partie de vos centres d’intérêt.
Par ailleurs je ne prétends pas forcément avoir raison. J’apprécie les commentaires, j’écoute les critiques, j’intègre les suggestions quand je m’y reconnais.
Vous avez cité des personnes dans votre message. Pour votre information, Danièle Tétu me fait, en effet, la gentillesse de m’aider et je lui en suis reconnaissante. De plus, les Planoisiens l’ayant choisie pour conseillère générale, je pense que c’est un bon soutien, même s’il ne saurait être le seul. Vous citez également deux autres personnes qui sont tout à la fois actives dans le quartier et très estimées. Mais autant que je le sache, elles ne font pas ma campagne, même si j’en serais heureuse.
Je crois qu’il serait correct de cesser de donner les noms de personnes qui ne l’ont pas choisi et qui ne sont pas des personnalités publiques, surtout pour en dire des choses désagréables et pas forcément fondées, alors que vous-même, vous ne donnez pas votre nom.
Enfin, les avis, suggestions… des « gens sur Planoise compétents, ouverts, qui connaissent la vraie vie » m’intéressent particulièrement. Je rencontre certains d’entre eux et je suis évidemment demandeuse d’autres contacts. Si vous y étiez disposé, nous pourrions donc nous rencontrer.
Bien à vous
Barbara Romagnan

Madame,

Oh ! Je cite les noms mais elles n'en seront pas chagrinées pour ce qui est des deux dernières citées, elles aiment bien existées. Ce que j'en dis c'est que ces personnes sont connues dans la sphére du miscrocosme et de la réunionite. D'ailleurs quand je lis la Passerelle que j'aime bien, j'ai l'impression d'habiter ailleurs. Soit ces personnes font du nombrilisme et ne connaissent par leur quartier, soit elles appartiennent au PS et ne peuvent pas s'exprimer, heureusement il y a les réunions de section ou la démocratie participative existe belle et bien.
Quand à une des personne appartenant au comité de quartier qu'elle préside, regardé l'existance du pourquoi de ce comité, son fonctionnement ou devrais-dire son fonctionnement pour qui car très peu de personnes participent à ses activités (lesqueles d'ailleurs), bon soyons sérieux ,vu la subvention conséquente depuis quelques années, on serait en attente d'un résultat à la mesure.
Il devrait y avoir des objectifs fixés aux associations, et bien sûr qu'il est un rendu compte des objectifs ou non atteint.

Quand à Mme TETU, j'habite Planoise, je connais son nom, mais je ne l'ai jamais vu dommage, même mon commerçant ne la connait pas , j'aurais bien voulu entendre sa voix sur la vie à Planoise et ses sentiments personnelles. Elle doit fréquenter les réunions ou manifestations officielles ou bien sûr on cotoit les gens officielles (exit le peuple). Elle a pas besoin de parler, le Maire parle pour elle et construit les projets futurs ( Pôle culturel d'animation, Parc urbain, espaces jeux de proximité, Collège... ) , Il n'y aura plus qu'à inaugurer avec comme ingrédient des discours toujours aussi nobles pour le peuple Planoisien. Mais après la vie qutidienne reprend avec son éventail de difficultés pour beaucoup de gens à Planoise ( solitude, détresse sociale financière, chômage, divorce, situation des enfants...)et les projets cités ils s'en moquent un peu même s'il a pour but de faire leur bonheur. Oui mais ce n'est pas que de la fête ou du loisirs qu'ils souhaitent les Planoisiens, ce ne sont pas des abrutis.
Ils souhaitent que l'on réponde aux vrais questions sans les esquiver avec des artifices.

Bien à vous et je pense que vous avez et que vous saurez vous entourez de compétenses diverses.


Le modèle républicain français a deux facettes extrêmement importantes. La première facette de notre modèle, c’est la volonté de construire une communauté nationale unie et rassemblée autour de valeurs sans distinction de religion, de race… Cette appartenance à la communauté française donne alors des droits et des devoirs. La deuxième facette de notre modèle républicain, c’est la volonté de faire avancer en parallèle et sans distinction la justice sociale et la compétitivité de notre pays et de ses entrepreneurs (ce que l’on appelait la modernisation dans les années 60). Il y a fortement ancré chez nous la volonté de s’assurer que le progrès est partagé par tous et que la communauté nationale aide les plus faibles à s’en sortir.

L’article 3 de notre Constitution dit que notre République est « indivisible, laïque, démocratique et sociale ». Pourtant, le ministre de l’intérieur a remis en cause la plupart de ces notions pendant près de 5 ans, notamment la laïcité. Non seulement, il a suggéré une réforme de la loi de 1905 sur la stricte séparation entre l’Etat et la religion, mais il a aussi écrit dans son livre « La République, les religions, l’espérance » que « l’on aurait tort de cantonner le rôle de l’église aux seuls aspects spirituels ». Et Nicolas Sarkozy pousse la logique de son communautarisme religieux jusqu’à mener campagne auprès de chaque communauté importante pour ses intérêts. Il s’adresse ainsi à la communauté juive, mais aussi à la communauté musulmane en suggérant que l’Etat pourrait participer au financement de mosquées, en créant le Conseil Français du Culte Musulman tout en veillant à rappeler qu’il est « de culture catholique, de tradition catholique et de confession catholique » !

Non seulement il essaie comme d’habitude d’être tout pour tout le monde, mais surtout, il contredit complètement les fondements de notre République en pratiquant ce ciblage religieux tant contraire à l’esprit laïque de nos institutions. La séparation de l’Etat et l’église est complètement bafouée. Et en suggérant comme il le fait que la religion peut être une solution pour les troubles des banlieues, il lie une alliance contre-nature pour l’Etat. Et cela est d’autant plus choquant que moins de 20% des Français pratiquent régulièrement une religion. L’action de Nicolas Sarkozy est contraire à la tradition mais aussi à la pratique française.

Et cela renvoie la politique à une forme de clientélisme où l’homme politique s’adresse à chaque petit morceau de notre communauté avec des mesures spécifiques au lieu de propose une vision d’ensemble. Une telle démarche est dangereuse car elle ne peut qu’aboutir à une fragmentation de notre communauté nationale. Et cela est d’autant plus dommageable que les liens entre Français sont beaucoup plus forts que dans presque tous les autres grands pays occidentaux (Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Italie et Espagne par exemple). Dans tous ces pays, l’équilibre entre la nation et les communautés qui la composent est instable et aboutit à une perte de conscience de la notion d’intérêt général et à une dilution de l’identité nationale.

Même si le candidat de l’UMP a modéré son projet sur les questions religieuses dans cette campagne, il a conservé le ton qui était le sien concernant la société française. Dans tous ses discours, on retrouve le partage simpliste entre une « France qui travaille et se lève tôt » et une qui profiterait de l’Etat. Comme d’habitude, on retrouve une vision en noir et blanc, sans la moindre nuance. Dans une position très américaine, Nicolas Sarkozy sous-entend que les Français qui font des efforts s’en sortent forcément et que tous ceux qui ne s’en sortent pas sont des feignants, qui, de facto, se lèvent tard. Une telle vision n’est pas normale de la part d’un postulant à la Président de la République. Elle montre une déconnection complète avec la réalité de la vie de certains de nos compatriotes. Si bien sûr, notre système comprend des failles dont une minorité profite et qu’il convient donc de réformer, beaucoup de Français souffrent d’accidents de la vie et il est du rôle de l’Etat de les aider et non de les stigmatiser. Pensons aux victimes de licenciements peu qualifiées qui ont travaillé plus de 20 ans dans la même entreprise et qui gagnent à peine plus que le SMIC. Nicolas Sarkozy semblent les tenir pour quantité négligeable tant ils ne cadrent pas avec sa vision simpliste du pays. Pourtant, il s’agit d’un enjeu crucial alors que le capitalisme moderne devient chaque jour plus violent pour les plus petits.

La France s’est construite avec un modèle républicain original, un modèle qui permet une unité nationale que beaucoup peuvent nous envier, un modèle qui refuse les excès du libéralisme. Ce modèle fait notre identité. Nicolas Sarkozy veut le remettre en cause pour se rapprocher d’un modèle américain qui ne nous correspond pas et qui a beaucoup de limites.


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