Je ne me réjouis pas de célébrer aujourd’hui la Journée Internationale des Femmes. Non pas que je pense qu’il soit devenu inutile de parler d’elles. Bien au contraire. Mais le simple fait qu’il y ait encore besoin d’une journée suffit à prouver son échec.
Ici déjà, et ailleurs encore davantage, la situation des femmes demeure très préoccupante. Il est impératif de se saisir de ces problèmes. Pour cela, il faut comprendre, en profondeur, la multiplicité des situations, la pluralité des profils, la complexité des contextes. Il n’y a pas une femme – « la » femme – , mais des milliards de femmes, qui, chacune différemment, selon des degrés variables, souffre de situations de précarité, de domination, de violence…